L ‘unalome
L’Unalome tire son origine et son sens dans la culture bouddhiste.
Il représente le chemin vers l’illumination ou vers l’éveil. Quand je le regarde sans le détailler, j’y vois des piles de cailloux, vous savez celles que certains promeneurs laissent sur le bord des chemins ou sur les plages. Parfois, ces empilements tiennent du miracle tant l’équilibre semble incertain, et pourtant … ça tient et ça s’élève vers le ciel.
Crédit photo : Michael Grab, https://gravityglue.com
Je vous encourage à aller admirer son travail.
C’est magnifique !
Regardons ce symbole d’un peu plus près !
Tout en bas, le point : la singularité, origine du monde, avant le Big Bang, la cellule originelle, celle par qui tout commence, celle grâce à qui la vie apparaît.
Puis, la spirale : symbole de la vie, symbolique du nombre d’or que l’on retrouve partout dans la nature. Symbole également du chemin que l’on parcourt. En s’évasant depuis son centre vers l’extérieur, elle nous montre qu’à chaque expérience vécue, heureuse ou difficile, on apprend, on grandit … un petit peu à la fois, un pas après l’autre. En Égypte ancienne, la spirale symbolisait la connaissance, la sagesse. Quand on avance dans notre vie, on fait souvent des tours et des détours, parfois ça avance tout seul, et parfois on trébuche, on se prend les pieds dans le tapis. Parfois encore on a la sensation de revenir au même endroit, de toujours faire la même chose, de revenir au même point. Mais non ! On est différent, on est « un peu plus ». On s’élargit, on s’évase, on grandit.
Viennent ensuite les courbes de droite et de gauche qui toujours reviennent au centre. J’imagine que ce sont les aléas de la vie, les échecs, les galères, les fois où on se sent perdu, où on trébuche … mais ce sont également toutes les fois où on a cherché autre chose, où on a inventé autre chose, … les fois où on s’est égaré, où on a oublié notre axe … et toutes les fois, où on est revenu vers notre centre. Et à chaque fois, on a appris quelque chose, sur soi, sur les autres, sur la vie elle-même.
Au sortir de ce chemin qui hésite, de droite et de gauche, le point : il représente « le » moment, « la » porte de sortie, la pleine conscience de nos choix, notre prise de juste responsabilité … Il représente notre sortie de l’errance, le moment où l’on sait qui on est — pas celui que d’autres voudraient que nous soyons —, le moment où on se sent « à sa place ».
Vient enfin cette longue ligne droite et les 3 points : c’est l’éveil, la connexion à soi et au monde, le centrage et l’ancrage, la sortie de l’ignorance et l’accès à sa pleine conscience. Les 3 points me font l’idée de points de suspension, ils laissent ouverts les possibles. Pour les bouddhistes, la notion de réincarnation pourrait y être présente.
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Et donc ?
Pourquoi Unalome Thérapie ?
En lisant les lignes précédentes, vous l’aurez déjà probablement compris. Le jour où j’ai découvert ce symbole, je l’ai d’abord trouvé très beau, esthétique, fluide. Je me suis dit « whaouh, j’aime ! » Et en me documentant, j’y ai vu une évidence.
Pour moi, l’Unalome représente notre parcours de vie, notre chemin individuel, celui que nous arpentons du mieux que nous pouvons pour avancer, pour grandir, pour nous élever, chaque jour un peu plus. Notre vie est mouvante, changeante, fluctuante, elle se colore et parfois se décolore. Mais j’ai la croyance qu’elle se re-colore toujours. Elle est comme une rivière qui suit parfois le tracé de son lit et parfois en sort, en bouillonnant. Il est aussi possible que la rivière se tarisse. Quand plus rien ne bouge, c’est la finitude.
Le tracé de l’Unalome suit notre parcours de vie, chaque partie représente une phase, accomplie ou à accomplir.
La spirable peut nous parler de « tourner en rond », de ressassements, voire de regrets. Et elle nous parle aussi de découvertes, de moments d’apprentissage, de succès, d’assimilation d’expériences.
J’assimile les courbes qui partent de droite et de gauche à notre désir de changer, de faire autrement. Et aussi à notre lutte contre certaines de nos Gestalts inachevées. Néanmoins, à chaque fois que l’on revient au centre, c’est une nouvelle avancée qui s’opère, une nouvelle prise de conscience qui se déploie, un peu de souffrance qui s’envole. Pour faire le pas d’après.
L’idée, l’envie ou le besoin d’entreprendre un travail sur soi, seul ou avec le soutien d’un thérapeute, en thérapie ou en coaching, existe à chaque étape de l’Unalome.
Parfois, on prend la décision de démarrer une thérapie parce qu’on veut sortir de la spirale et qu’on n’y arrive pas. On cherche la sortie et on ne comprend pas où elle se situe. A ce stade, on sait beaucoup de choses sur soi, des vraies et des fausses, des choses qu’on a appris soi-même, et d’autres qu’on nous a « imposées ». Ces choses sont sues mais elles n’ont pas toujours de sens, notre conscience est encore floutée, les traumatismes sont trop puissants, les blessures trop à vif.
Parfois, c’est cette sensation de se sentir démunis, de refaire toujours la même chose, les mêmes choix, les mêmes erreurs, la sensation de ne pas avancer, qui nous « pousse » vers un travail sur soi. Malgré cette sensation de ne pas avancer, je crois qu’on avance toujours !
Au gré du travail thérapeutique ou du processus de coaching, avec le soutien et l’accompagnement ajusté d’un thérapeute ou d’un coach, on arrive enfin à ce « point », ce « moment » tant attendu, celui où l’on peut être libre. Libre d’être qui on est. Libre de penser pareil … ou différemment. Libre, heureux, épanoui, serein, tranquille. Le moment où l’on se connaît soi-même et on l’on peut devenir « notre propre thérapeute » ou « notre propre coach ».
L’Unalome met en forme le cheminement que vous pouvez faire vers vous même, ensemble ou avec un collègue thérapeute … un chemin de lignes et de courbes. Un chemin de vie.
Bienvenue !
Inspiration
Les erreurs ne se regrettent pas,
elles s’asument.
La peur ne se fuit pas, elle se surmonte.
L’amour ne se crie pas, il se prouve.
[Simone Veil]
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