Citation inspirante
de
Martha Medeiros

IL MEURT LENTEMENT

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement

celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements,
ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement
celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

Poème de Martha Medeiros, longtemps attribué à Pablo Neruda

POURQUOI J’AIME CETTE CITATION ?

Récemment, dans le groupe mensuel de Paroles de femmes que j’anime, j’ai remarqué que les femmes présentes avaient trouvé « leur place ». Cela faisait 3 regroupements qu’elles s’asseyaient au même endroit, dans le même fauteuil, entourées à leur droite et à leur gauche des mêmes autres femmes.

Bien sûr, il y avait du confort, de l’habitude qui rassure, et aussi peut-être une histoire d’affinité, et de soutien entre elles.

Bien sûr, il y avait aussi pour moi, un certain confort de savoir qui j’allais regarder si je tournais la tête de telle ou telle façon.

Or la Gestalt est mouvement, elle est fluidité, ajustement, accueil de la nouveauté, …

J’ai donc proposé une petite expérience : que chacune prenne le temps de sentir comment elle se sentait, émotionnellement et corporellement, à cette place qu’elle avait choisie et qui était devenue « la sienne ». Puis, de se lever et de choisir une nouvelle place.

Changement mineur me diriez-vous ? Et pourtant, pas si mineur que ça ! Ce changement a coloré, de façon agréable ou non, leur expérience du moment, ainsi que la mienne. Cela a coloré différemment le groupe, cela a ouvert ou fermé des perspectives, des possibilités. C’est venu « déranger » le confort, l’habitude. C’est venu proposer un autre prisme, une autre vision du groupe.

Pour certaines, cela a été indolore, presque anecdotique. Certaines ont aimé l’expérience, et d’autres ont vécu un inconfort, un chamboulement, une perte de repères. Toutes, moi y compris, ont vécu et existé différemment dans le chalet qui abrite et sécurise notre groupe.

Ce que ça m’inspire ?

Toutes et tous, par habitude, par confort, parce qu’on n’y pense pas, parce que c’est plus simple, nous prenons les mêmes places, nous faisons et refaisons les mêmes choses, au même moment, recontrons les mêmes personnes, etc.

Et si nous changions ? Et si nous remettions de la fluidité et du mouvement dans nos vies ? Et si nous laissions entrer la nouveauté, la créativité dans nos relations, dans nos moments partagés ou solitaires ?

Parfois, il suffit d’un petit « rien », une esquisse de nouveauté pour que notre façon de regarder le monde ou d’être au monde change ! Changer de place à table, incorporer un nouvel aliment dans notre assiette, changer les meubles de place, prendre un autre trajet, un autre train ou changer de wagon, oser une nouvelle couleur dans ses habits, sa coiffure, son maquillage, découvrir de nouvelles personnes ou un nouveau pays … ou encore prendre un autre rôle dans ses relations de couple, devenir celle qui prend des initiatives ou celle qui accueille.

Bref, je suis sûre que vous aurez plein d’idées pour remettre du mouvement et de la couleur dans votre vie.

Alors, on s’y met ?

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