Certains films nous touchent au plus profond.
Certains films viennent faire céder les digues pour nous délivrer des messages,
pour panser des blessures ou penser des blessures.
Certains films portent en eux quelque chose qui fait du bien, même si parfois, ils nous font aussi pleurer.
« Beauté cachée » fait partie de ces films.
Difficile de parler du deuil. Encore plus difficile quand il s’agit de celui d’un enfant.
Difficile de faire un film sur ce sujet sans risquer de tomber dans le pathos ou dans les clichés.
Difficile de raconter l’irracontable, l’incomensurable tristesse, l’abissale douleur de l’absence, et les conséquences « collatérales » chez ceux qui restent là.
Difficile enfin d’incarner avec pudeur et justesse la souffrance d’avoir perdu un être aimé, le vide et les ravages qui en découlent.
Je ne vais pas vous faire une critique de cinéma sur ce film. Ce n’est pas mon métier.
Simplement vous dire que c’est un film qui parle de façon pudique du deuil et de cette traversée, que c’est un film qui peut faire du bien, et que j’ai trouvé que Will Smith incarnait superbement son personnage.
Et juste vous conseiller de le découvrir, si ce n’est déjà fait.
