La Gestalt-thérapie se concentre sur la façon dont le patient exprime ses émotions, et comment il se comporte avec son environnement et ses relations. Voici 6 choses à retenir de la psychologie du fondateur de la Gestalt Thérapie.
Un bel article de Femme actuelle …
Bonne lecture !
La Gestalt Thérapie se concentre sur les interactions
« Gestalt » vient du mot allemand « gestalten » signifiant « mettre en forme, donner une structure ». La Gestalt thérapie, créé par Fritz Perls, psychanalyste et psychiatre allemand exilé aux Etats-Unis, ne limite pas l’humain à une vision individualiste, au contraire, elle s’intéresse aux interactions de l’individu avec son environnement et favorise le dialogue entre corps, pensées, et émotions. En d’autres termes, la Gestalt-thérapie s’apparente à la pleine conscience de l’instant présent.
La Gestalt Thérapie pour prendre conscience de ses émotions
La Gestalt thérapie repose sur une discussion entre le thérapeute et le patient. Le processus d’une Gestalt-thérapie se découpe en six étapes : sensation, identification, orientation, contact, plein contact, retrait et assimilation.
« On est attentif aux gestes qui peuvent traduire un état émotionnel : un poing qui se serre quand on parle de son patron peut vouloir dire que le patient n’a pas conscience qu’il a quelque chose contre lui », estime Chantal Masquelier Savatier, psychologue, Gestalt-thérapeute, formatrice et auteure de La gestalt-thérapie – Que sais-je ?.
Le fait d’être attentif à sa gestuelle dans l’instant présent permet de prendre conscience de son niveau de sensibilité. Cette thérapie permet aussi de prendre confiance en soi, d’accepter et d’affirmer ses désirs, d’adopter les bonnes méthodes pour être compris et entendu mais aussi d’apaiser ses relations sociales.
Le thérapeute n’émet aucun jugement
« On ne juge pas, on n’a pas de grille de lecture. On est juste là, avec le patient », poursuit la spécialiste.
« Nous partons du principe que la maladie, les symptômes ou le mal-être du patient est ce qu’il a trouvé de mieux pour résoudre un problème existentiel. Dans la Gestalt-thérapie, on ne cherche pas à combattre ces maux : il part au fur et à mesure que l’on s’y intéresse », poursuite Chantal Masquelier Savatier.
Ainsi, on ne cherche pas à résoudre le problème, on sait que le fait d’accueillir la personne va peut être permettre de le résoudre.
Chaque séance est différente
« Les séances sont très variables et dépendent du patient, de l’humeur et de la discussion qui en découle ».
Il n’est pas rare de déboucher sur des questions existentielles lors de la consultation : qu’est ce que je fais de ma vie ? Ou j’en suis ? Le patient, à la fois dans l’introspection et l’échange se confie sur sa vie, amicale, familiale ou encore professionnelle.
Certains exercices peuvent être proposés, comme celui de la chaise. « Fritz Perls plaçait les patients sur des chaises, et face à une chaise vide. Il leur demandait de parler à la personne de leur choix. On garde toujours cette idée de mise en scène durant les séances », ajoute la Gestalt-thérapeute.
Le gestalt thérapeute
Pour devenir Gestalt-thérapeute, il faut avoir suivi une formation spécialisée dans un institut reconnu. Des médecins, des psychologues ainsi que des personnes en reconversion professionnels qui pratiquent la psychothérapie peuvent suivre cette formation. Les séances durent trois quarts d’heure à une heure selon les thérapeutes. La Gestalt s’inscrit sur le moyen à long terme de plusieurs mois à 2 ou 3 ans.
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