« On l’a attendu pendant 9 mois, et quand il est là … on regrette ! »

Au même titre que le « burnout professionnel », le burnout parental est un épuisement intense
touchant les nouveaux parents, mais également ceux qui sont parents depuis déjà quelques temps.

Les parents ne supportent plus leurs enfants, épuisés a priori par l’idée de passer la journée avec eux, au point de trouver parfois refuge dans le travail, ou tout au moins, à l’extérieur de chez eux. Malheureusement, à l’instar du burnout professionnel, le burnout parental n’est pas référencé médicalement et donc peine à être diagnostiqué. Une raison de plus de savoir que « ça existe » et quels sont les signes avant-coureurs.

7 signaux d’alerte

Les professionnels de l’accompagnement ont défini 7 signes qui peuvent vous alerter :

— Epuisement physique, avec une incapacité à trouver du temps pour se ressourcer

— Désir de tout vouloir contrôler, avec une pression forte du souhait de perfection

— Tendance repli sur soi, allant jusqu’à l’isolement, avec l’idée que « les autres » font toujours mieux

— Sentiment de culpabilité, avec le sentiment d’être de « mauvais parents »

— Troubles du sommeil, de l’appétit, du désir, impactant à terme la vie du couple

— Epuisement émotionnel intense, avec une incapacité à réguler ses émotions

— Distanciation affective avec les enfants, renforçant la culpabilité

On le sent, ces 7 signes s’alimentent les uns les autres, entraînant le(s) parent(s) dans une sorte de spirale.

Je vous invite à lire les deux articles suivants parus sur le site de France TV info :

Ainsi que le livre de Stéphanie Allenou :