National Geographic s’interroge : La pandémie aurait-elle accentué notre propension à la procrastination ?

La procrastination résulte d’une bataille entre une partie ancienne du cerveau, le système limbique, et une partie plus jeune, le cortex préfrontal. Cette lutte a été amplifiée par la pandémie, les confinements et l’isolement.

Extraits choisis :

La Covid-19 a donné naissance à une crise mondiale de santé mentale, qui profite à l’une de nos plus mauvaises habitudes : la procrastination.

La procrastination est une stratégie d’adaptation fondée sur les émotions. Il ne s’agit pas d’un problème de gestion du temps, mais de gestion des émotions.

La pandémie a causé une hausse du stress, de l’anxiété et de la dépression. Par conséquent, un nombre plus élevé de personnes [souffrent de] ces problèmes sous-jacents, ce qui conduit à davantage de procrastination.

La procrastination résulte d’une bataille entre une partie ancienne du cerveau, appelée le système limbique — contrôle les comportements de base comme la réponse de « combat-fuite », ainsi que les émotions et la recherche du plaisir —, et une partie relativement plus jeune, le cortex préfrontal — qui lui, est responsable des comportements plus complexes, comme le fait de se projeter dans l’avenir.

Lorsque nous sommes submergés par des émotions fortes comme l’anxiété et la peur, le système limbique impulsif peut prendre le dessus. Nous remettons alors à plus tard des tâches rébarbatives et nous nous octroyons un répit temporaire en regardant l’intégrale d’une série par exemple.

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