Vous en avez forcément déjà croisé.
Leur passivité est une véritable agression pour les autres, notamment pour leur conjoint, et c’est d’ailleurs souvent lui (ou elle) qui finit par exploser. L’agressivité visible se situe alors chez le conjoint, déclenchée par les comportements du passif-agressif. Adeptes de la fausse gentillesse, de la fausse sollicitude, des remarques, des sourires narquois, bref d’une agressivité réelle mais masquée, ils ont l’art d’esquiver la confrontation et savent pousser leur entourage à bout.

Nous avons certainement tous en nous des « traits » et des moments passif-agressif. Attention à ne pas tirer de généralités qui mèneraient à qualifier à tort quelqu’un de PA.

Décryptage de ce trouble de la personnalité dont on parle peu dans un article paru dans l’Express Styles en 2015.

Au sommaire

— Une méfiance à outrance
— Comment repérer les passif-agressif ?
— On nait passif-agressif ou on le devient ?
— Sommes-nous tous des passif-agressif en puissance ?
— Sont-ils victimes ou bourreaux ?
— Les passifs-agressifs sont-ils lâches ?
— Quel impact le passif-agressif a-t-il sur autrui ?
— La relation de couple avec un PA est-elle vouée à l’échec ?
— La passivité agressive est-elle une violence psychologique ?
— Face au passif-agressif, comment tenir le coup ?

A noter :

La qualification des comportements passif-agressif comme trouble de la personnalité est controversée. La désignation a été retirée du DSM-IV (bible listant les troubles psychopathologiques), dans l’attente de recherches approfondies.

En France, le trouble de la personnalité passive-agressive est considéré comme un trouble de la personnalité s’exprimant par une humeur labile, une intolérance aux changements et une difficulté à établir des relations sociales. Les comportements passifs-agressifs ne sont pas considérés comme une pathologie à part entière, mais comme un symptôme que l’on retrouve dans diverses pathologies. Ils sont souvent le signe d’une immaturité comportementale.

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